Comment un américain, fut-il moyen, pourrait passer de son Hummer goulu a notre pauv’ Vélib’ ?
A moins de maîtriser le grand écart comme Tatiana Totmianina, le défi d’un transport urbain individuel respectueux de l’environnement n’est pas easy pour les citoyens de l’Oncle Sam.
Ce serait sans compter le travail acharné d’une équipe du plus grand labo of the world, le fameux MIT, qui a mis au point « RoboScooter”. Sous ce vocable un tantinet ridicule se cache un scooter électrique pliable, fort bien dessiné au demeurant, qui devraient renvoyer nos bataillons de bicyclettes locatives au même rang que le Minitel (qui a mis notre développement informatique grand public en rade pendant 10 ans, tant nous étions persuadés que c’était l’invention du siècle, que même Bill Gates il allait voir ce qu’il allait voir…).
Oui, RoboScooter est très malin car il se plie en quatre pour rentrer dans la (grande) poche d’un américain. C’est plus pratique qu’une Smart, vous en conviendrez.
RoboScooter présente un design malin qui divise les coûts de fabrication par 5, il est très propre et rudement silencieux. Bref, un engin pas vraiment de chez nous…
Decaux saura-t-il inventer l’anti-MIT ?
2 commentaires
1 f.degouzon // juin 30, 2008 at 20 h 39 min
tss tss penser qu’un véhicule encourageant un individualisme forcené par sa performance fonctionnelle seule puisse déclasser un système centralisé, fiabilisé, égalitaire et foutrement inconfortable et fatiguant me paraît relever de la médisance
2 Designland // oct 21, 2008 at 17 h 28 min
J’imagine bien que les poches d’un citoyen américain soient plus grandes que les notres pour y fourrer le sus-mentionné deux roues, et que le bras dudit individu est plus costaud pour l’y faire monter. Par contre, le poids de l’engin ne risque-t-il pas de déchirer la poche ?